A
Antisémitisme : Hostilité, racisme et discrimination envers les Juifs, que ce soit à travers des actes et/ou des paroles. En France, l’antisémitisme est condamné par la loi.
Appel du général de Gaulle : Le 18 juin 1940, depuis la radio de la BBC à Londres, le général de Gaulle refuse l’idée d’armistice et appelle les Français à continuer le combat aux côtés de nos alliés britanniques. Il marque le début de la Résistance.
Armée secrète (AS) : Forces combattantes de la Résistance regroupant essentiellement les formations paramilitaires des Mouvements unis de la Résistance (M.U.R.) qui mènent l’action armée, notamment dans les maquis. L’AS est intégrée dans les Forces françaises de l’intérieur (F.F.I.) en février 1944. Elle compte environ 150 000 hommes dans toute la France.
Armistice : Accord signé avec l’Allemagne nazie, le 22 juin 1940 à Rethondes, à la demande du maréchal Pétain, nouveau chef du gouvernement français, pour faire cesser les combats, reconnaissant la défaite de la France. La première clause en est l’occupation par les Allemands des zones Nord et Ouest du territoire français. Il ouvre la porte de la collaboration de l’État français avec l’Allemagne nazie, qui sera concrétisée par la rencontre de Pétain et d’Hitler à Montoire le 24 octobre 1940.
Association catholique de la jeunesse française (ACJF) : Association créé en 1886 par Albert de Mun pour servir de cadre à la jeunesse catholique attirée par l’action sociale. Au cours du temps, elle donne naissance à des mouvements spécialisés comme à la fin des années 1920, la JOC (Jeunesse ouvrière chrétienne), la JEC (Jeunesse étudiante chrétienne) ou la JAC (Jeunesse agricole chrétienne).
B
Brigades internationales : Créées à l’automne 1936 et composées de volontaires civils antifascistes provenant de nations étrangères, les Brigades internationales se sont battues auprès des Républicains espagnols contre les nationalistes lors de la guerre civile espagnole. Elles ont réuni plus de 30 000 volontaires civils entre 1936 et 1938.
Bureau central de renseignements et d’action (BCRA) : Service de renseignement et d’action clandestine de la France libre, il est créé en juillet 1940 par le Général de Gaulle. Il joue un rôle important dans la Résistance pour les relations avec les pays alliés et l’organisation des différents débarquements.
C
Certificat d’études : Diplôme créé à la fin du 19e siècle qui sanctionne la fin des études primaires. Il a été supprimé à la fin du 20e siècle avec l’allongement des études.
CNRD : Créé en 1961, le concours national de la Résistance et de la Déportation vise à « perpétuer » chez les élèves la mémoire de la Résistance et de la Déportation pour leur permettre de s’en inspirer et d’en tirer des leçons civiques dans leur vie d’aujourd’hui. (cf. statuts du CNRD, site de l’Éducation nationale). Chaque année, un thème est choisi et soumis aux élèves pour les faire concourir en leur permettant de se sensibiliser aux traces du passé à travers des sources orales (témoignages vidéos et audios) et écrites (documentation) afin de produire une réponse à mi-chemin entre la connaissance historique et les valeurs citoyennes. Aujourd’hui, ce concours doit aussi éveiller les consciences face à l’intolérance, l’antisémitisme.
Collaboration : Après l’entrevue de Montoire, en octobre 1940, entre le maréchal Pétain et Hitler, le gouvernement de Vichy applique les décisions du Reich nazi en France (lois antisémites, Relève, STO [Service du travail obligatoire]…) et accepte de le soutenir dans la guerre.
Combat : Mouvement de Résistance né, en novembre 1941, de la fusion des groupes Mouvement de libération nationale d’Henri Frenay et de Liberté de François de Menthon, il prend pour nom Mouvement de libération française. Mais rapidement il est désigné par le nom de son journal clandestin, Combat (première parution en décembre 1941). Réseau de Résistance reconnu pour son efficacité, il joue un rôle important. En janvier 1943, il s’allie à deux autres grands mouvements, Libération et Franc-Tireur, pour créer les Mouvements unis de la Résistance (M.U.R.).
Comité départemental de libération (ou CDL) : Structure de la résistance intérieure française (forces françaises de l’intérieur), attachée à un département de la France métropolitaine. Les CDL, créés à partir de l’été 1943 ou au début de 1944, sont composés, au départ, des principales forces de la Résistance de chaque département, sur le modèle du CNR (Conseil national de la Résistance). Ils ont pour mission de préparer l’insurrection puis à la Libération d’exercer le pouvoir comme un gouvernement local. Chaque CDL doit résoudre les problèmes qui se posent : ravitaillement, fonctionnement des services publics, de l’administration, organisation de la vie politique, ainsi que l’épuration et les procès des collaborateurs dans l’immédiate après-guerre, dans chaque département. Sa composition s’élargit après la Libération afin de représenter toutes les tendances politiques et syndicales. Il organise les élections municipales en avril 1945. Progressivement, les CDL perdent leur pouvoir avec la désignation des nouvelles autorités officielles, lorsque la vie démocratique est installée. En Haute-Savoie le CDL est mis en place en mai 1944, son président est Georges Guidollet dit Ostier.
Cour martiale « expéditive » : Créée par le gouvernement de Vichy, sur le modèle des tribunaux militaires, cour composée de juges désignés par l’autorité administrative qui jugent sans recours et sans appel des hommes et des femmes qui ne sont défendus par aucun avocat. En Haute-Savoie, entre février et mai 1944, la cour martiale siège cinq fois à Annecy et une fois à Thonon. Trente personnes condamnées à mort sont fusillées.
D
Débâcle : Face à l’offensive allemande en mai 1940, déroute de l’armée française et fuite des populations devant l’avancée de la Wehrmacht.
Décret « Nuit et Brouillard » : Décret allemand « Nacht und Nebel » paru le 7 décembre 1941 qui prévoit la déportation de tous les opposants ou ennemis du Reich allemand.
Dès leur arrestation ils entrent dans « Nuit et Brouillard » et personne ne doit avoir connaissance de leur sort. À terme, ils doivent disparaître dans le plus grand secret, sans laisser de traces. Les lettres « NN » sont peintes sur leurs vêtements. Ils sont particulièrement l’objet de sévices de la part des gardiens SS et des kapos. Tous les déportés n’étaient pas « NN ».
Drancy (Camp de) : Centre de transit pour les Juifs arrêtés dans toute la France, avant d’être déportés vers le camp d’Auschwitz-Birkenau.
E
École de cadres de Manigod : L’Armée secrète, sur ordre de Romans-Petit, organise des stages de formation militaire dans les chalets de La Cola à Manigod pendant l’hiver 1943 pour donner un encadrement aux multiples camps de maquisards du département de Haute-Savoie. Elle est dirigée par le lieutenant Louis Jourdan.
Éducation populaire : Mouvement qui cherche à promouvoir la diffusion de la connaissance au plus grand nombre, afin que chacun puisse s’épanouir et agir dans la société.
État de siège : Régime administratif suspendant toutes les libertés individuelles et donnant tous les droits aux forces de police. C’est la décision que prend par arrêté, au nom du gouvernement de Vichy, le colonel de gendarmerie Lelong, nommé « intendant de police » pour la Haute-Savoie fin janvier 1944, dans le but d’intensifier la traque contre les résistants. Il multiplie barrages, contrôles d’identité et rafles dans le département. Dans ce cadre, les condamnations à mort des cours martiales sont immédiatement exécutoires et sans appel. La Haute-Savoie restera soumise à ce régime d’exception jusqu’en mai 1944.
Exode : Fuite massive des civils devant l’avancée des troupes allemandes en mai-juin 1940.
F
Fascisme : Régime totalitaire fondé par Mussolini en Italie, où le pouvoir appartient à un parti unique et où l’État contrôle entièrement la vie politique, économique et sociale. Il exalte le nationalisme.
France-Navigation : Sous la houlette du Parti communiste, compagnie maritime créée en 1937 pour approvisionner les Républicains espagnols en denrées alimentaires et en armes durant la guerre civile. Comprenant jusqu’à une vingtaine de bateaux, la compagnie a été confisquée par les Allemands pendant la guerre, avant d’être reconstituée à la fin des années 1940. Cette compagnie possédait notamment le Winnipeg qui, à l’automne 1939, traversa les océans pour évacuer plus de 2500 Espagnols républicains à Valparaiso au Chili.
Francs-Tireurs et Partisans (FTP) : Les « Francs-Tireurs et Partisans » sont un mouvement de Résistance armée créé par le Parti Communiste en 1943.
Franquisme : Nom du régime politique dictatorial fondé par le général Franco en 1936 en Espagne et qui a perduré jusqu’en 1977.
Front populaire : En 1936, union des partis de gauche français (Parti radical, SFIO [Section française de l’Internationale ouvrière, Parti communiste]). Le gouvernement qui en est issu (1936-1938), dirigé par Léon Blum, entreprend des réformes sociales marquantes (congés payés, réduction du temps de travail…).
G
Garde mobile de réserve (GMR) : Structure policière au service du régime de Vichy, créée en 1941 pour participer activement au « maintien de l’ordre ».
Génocide : Extermination ou destruction méthodique et programmée d’un peuple en raison de ses origines ou de sa religion. Au 20ème siècle, le peuple arménien a connu un génocide entre avril 1915 et décembre 1916, puis le peuple juif pendant la Seconde Guerre mondiale, et, plus récemment, le peuple Tutsi au Rwanda à l’été 1994.
Gouvernement de Vichy : Installé en zone d’abord non occupée, à Vichy, le maréchal Pétain impose un gouvernement autoritaire, antirépublicain, antisémite et collaborationniste en France de 1940 à 1944.
Guerre d’Espagne : De juillet 1936 à avril 1939, la guerre civile en Espagne oppose le gouvernement républicain du Front populaire à une insurrection militaire et nationaliste dirigée par le général Franco. La victoire des franquistes provoque une arrivée en masse de réfugiés dans le sud-ouest de la France, notamment celle des combattants républicains qui seront regroupés dans des camps et qu’on retrouvera pour un grand nombre dans les maquis.
H
I
Internationale communiste (appelée également 3ème internationale ou Komintern) : Organisation politique fondée à Moscou en 1919, elle souhaite coordonner l’ensemble des Partis communistes pour permettre le développement et l’affirmation du communisme en Europe et dans le monde.
Internationale syndicale rouge (ou Profintern) : Organisation syndicale internationale proche de l’Internationale communiste, elle existe de 1921 à 1937.
J
JAC : Jeunesse agricole chrétienne (Cf. ACJF)
JEC : Jeunesse étudiante chrétienne (Cf. ACJF)
JOC : Jeunesse ouvrière chrétienne (cf. ACJF)
Juste : Ce titre est destiné à des personnes non-juives qui pendant la Seconde Guerre mondiale, ont aidé des Juifs persécutés par l’Allemagne nazie. En France, plus de 3500 personnes se sont vu décerner le titre de « Juste parmi les Nations » par l’État d’Israël au nom de l’aide apportée pendant la Shoah.
K
L
Lois antisémites : Plusieurs lois à l’encontre des Juifs ont été édictées pendant la Seconde Guerre mondiale en France par le gouvernement de Vichy, comme celle d’octobre 1940 obligeant tout Juif à se déclarer ou lui interdisant l’accès à certains métiers, ou celle du 7 juin 1942 obligeant tous les Juifs de plus de 6 ans à porter l’étoile jaune.
M
Maquis : Lorsque Vichy organise la « Relève » suivie du « Service du travail obligatoire » (février 1943) en Allemagne pour les jeunes âgés de 21 à 23 ans, on dit de ceux qui, refusant de partir, se réfugient loin des villes, qu’ils « prennent le maquis ». Le terme désigne donc les groupes qui s’organisent en dehors des secteurs contrôlés par la police de Vichy et les forces d’occupation, notamment en montagne, pour mener le combat au nom de la Résistance. Les maquis ne sont pas formés uniquement de réfractaires au STO, mais aussi de gens de tous âges qui veulent s’engager dans la lutte clandestine. Dès 1943, des maquis se forment en Haute-Savoie.
Miliciens : Hommes appartenant à une organisation policière formée de volontaires. La Milice est créée en janvier 1943 par Pierre Laval, chef du gouvernement de Vichy, pour traquer, en collaboration avec les troupes allemandes, les résistants et les Juifs.
N
Nazisme : Idéologie et système totalitaire imposés par Hitler à l’Allemagne dès son élection en 1933, fondés sur le racisme, l’antisémitisme et le rejet de la démocratie.
O
OSE (Œuvre de secours aux enfants) : L’Œuvre de secours aux enfants est créé en 1912 à Saint-Pétersbourg pour aider les populations juives défavorisées. Elle se réfugie en France au début de la Seconde Guerre mondiale et joue un rôle important en sauvant de nombreux enfants juifs de la Déportation. Elle possède ainsi de nombreuses maisons pour les accueillir et soutenir les filières qui organisent clandestinement leur passage aux frontières.
P
Parti communiste (France) : Parti politique fondé en France en 1920. Cette organisation politique prend la défense des travailleurs et dénonce les conditions de travail et les idées soutenues par le capitalisme et ses porte-paroles.
Passeurs : Personnes qui pendant la Seconde Guerre mondiale ont accompagné des individus persécutés par l’Allemagne nazie et le gouvernement de Vichy pour les aider à traverser la frontière franco-suisse et à fuir en dehors du territoire national. Face à la demande d’aide, de véritables filières de passages pour sauver des familles notamment juives ou des personnes poursuivies par l’occupant ont fait appel à ces passeurs. Ils étaient postiers, agriculteurs, pêcheurs, prêtres, chefs de gare… Ce fut le cas par exemple de Marianne Cohn de confession israélite et membre de l’OSE (Œuvre de secours aux enfants), chargée de faire passer la frontière suisse à de nombreux enfants juifs, ou encore de Léon Balland, jeune agriculteur de 19 ans dans la région d’Annemasse, qui a accompagné jusqu’à la frontière suisse de nombreux groupes d’enfants juifs, ainsi que des adultes, hébergés dans la colonie de vacances de Saint-Cergues.
Prison du Pax : Réquisitionné par les nazis à partir de 1943, l’hôtel Pax est un lieu symbolique de l’incarcération à Annemasse, avec la Bonneterie située juste en face au 21 avenue de la gare. Des centaines de personnes y sont enfermées entre 1943 et 1945, des résistants, des opposants et des Juifs. Certains prisonniers sont assassinés, d’autres libérés, mais un nombre important est transféré vers la prison Montluc avant d’être déportés vers les camps de concentration et d’extermination, comme Mila Racine au camp de Mauthausen.
Q
R
Référendum de la Sarre : Après le traité de Versailles, mettant fin à la Première Guerre mondiale, la Sarre est placée sous mandat de la Société des Nations pour une durée de 15 ans. Après cette période, un référendum est organisé le 13 janvier 1935 pour décider de l’avenir de ce territoire : 90 % des votants choisissent le rattachement à l’Allemagne, entraînant le départ de plus de 10 000 habitants fuyant désormais ce territoire pour rejoindre la France.
Réfugiés politiques : Personnes qui ont été obligées de quitter leur pays, craignant d’être persécutées pour leurs opinions et qui, à ce titre, bénéficient normalement d’un statut particulier.
Relève : Mouvement lancé par Pierre Laval, le 22 juin 1942 pour tenter de fournir de la main-d’œuvre à l’Allemagne, en contrepartie du retour des prisonniers de guerre français. Elle est renforcée par la loi du 4 septembre 1942, qui instaure la réquisition obligatoire de travailleurs, en fonction des besoins allemands, dans l’industrie. À partir de ce moment-là, ceux qui refusent de partir travailler en Allemagne entrent dans la clandestinité.
Républicains espagnols : Dans les derniers mois de la guerre d’Espagne, des milliers de combattants républicains se réfugient en France où ils sont regroupés dans des brigades de travailleurs étrangers. Menacés de déportation, la plupart prennent le maquis.
Réseaux de résistance : Pendant la Seconde Guerre mondiale, de nombreux réseaux de résistance se sont mis en place en complément des mouvements de résistance. Étroitement liés aux Services secrets, ces réseaux clandestins travaillent souvent pour un état-major avec des missions très spécifiques de renseignements, missions d’évasion, actions ponctuelles parfois paramilitaires. En Haute-Savoie, on en compte plusieurs, comme à Annemasse, le réseau Gilbert, porté par le Colonel Groussard localisé à Genève, qui a travaillé étroitement avec Jean Deffaugt et certains résistants pour des opérations d’évasion ou de renseignements. Plusieurs réseaux locaux fonctionnent également comme celui de l’abbé Jean Rosay dans la région de Douvaine, qui est une filière d’évasion vers la Suisse venant en aide aux personnes traquées.
À l’échelle nationale, c’est plus de 260 réseaux clandestins qui ont été répertoriés après la guerre.
Réseau NAP : Le terme signifie « Noyautage de l’administration publique ». Il s’agit d’un réseau de résistance mis en place au sein de l’administration publique sous l’impulsion du mouvement Combat. Il prend appui sur des employés et des fonctionnaires (employés des postes, des préfectures, de police, des Ponts et Chaussées…) qui ont refusé d’obéir aux ordres du gouvernement de Vichy et à la politique de collaboration de l’État français avec les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale.
S
Secours national : Créé en 1914, il s’agit d’un organisme qui apporte son soutien aux militaires, à leurs familles et aux populations civiles victimes de la guerre, en complément de l’aide fournie par les services sociaux (colis, vêtements…). Au début de la Deuxième Guerre mondiale, il est réactivé et rattaché directement au haut commandement du Maréchal Pétain. Il jouera pendant les années 1940-44 un rôle de propagande de plus en plus important, en détenant le monopole de toutes les initiatives d’appels aux dons en matière d’aide aux personnes mises en difficulté par la guerre.
Service d’ordre légionnaire (SOL) : Créé en 1941, il s’agit d’une organisation politique et paramilitaire du régime de Vichy. Le SOL est l’ancêtre de la Milice créée au début de l’année 1943.
Shoah : Ce terme désigne le meurtre sous la forme d’un génocide de 6 millions de Juifs par l’Allemagne nazie entre 1933 et 1945 par la déportation dans les camps d’extermination en application de la « solution finale ».
Société de préparation militaire : En complément de l’instruction scolaire, le mouvement des sociétés de préparation militaire se développe de 1870 jusqu’à la veille de la Première Guerre mondiale. Il est porté par des instructeurs, des enseignants de gymnastique, avec l’objectif de rassembler des jeunes gens avant même le service militaire pour les préparer à la fois physiquement, les entraîner au tir, et à la fois les sensibiliser pleinement au projet républicain en parallèle de l’école.
Solution finale : Mise au point à Wannsee le 20 janvier 1942, la « solution finale de la question juive » est la dernière étape du génocide des juifs et consiste à déporter et à faire disparaître tous les Juifs présents dans les pays occupés par l’Allemagne nazie.
STO : Service du travail obligatoire établi en France par le gouvernement de Vichy par la loi du 16 février 1943 sous la pression des Allemands. Il obligeait les jeunes Français de 21 à 23 ans à aller travailler en Allemagne.
T
U
V
Vel’ d’hiv’ : Les 16 et 17 juillet 1942, près de 14 000 Juifs, hommes, femmes et enfants, sont arrêtés par la police française à Paris et enfermés dans l’enceinte sportive du Vélodrome d’Hiver. Déportés à Auschwitz, la plupart d’entre eux ne reviendront pas.